Le poison de l'Existence [by Léo Dark]

« La mort n’est pas la limite de la vie, elle est son point de départ.
La vie n’est qu’une étape de notre existence, car elle se répète sans cesse dans celle-ci … mais tout a une fin. »
(Chapitre perdu du livre de l’infinie, -125 avant Oméga)

Les rouages du temps ont effacés les traces de ce que les gens ont appelés « La cassure du Destin ». Les ruines ont disparues sous la terre et il ne reste plus de vestige d’avant, seule quelques légendes et autres mythes ont résistés à cette usure progressive de l’horloge universelle.
Voici l’une d’elle :

« La ville était grandiose, les temples et les palais brillaient d’une telle puissance qu’on les croyait fait d’étoiles. Même les quartiers les plus pauvres comptaient des bâtiments fait d’or massif.
Les navires, qui arrivaient au port, étaient remplis des merveilles du monde entier.
Telle était la ville de Wellnost, la capital du royaume de Laas, la nation des Falnasts, appelés aussi les « Philosophes ». Mais c’était avant la catastrophe qui changea le monde, l’apparition du premier Oméga.
Le « premier impact » se passa à l’an 0 après Oméga, cette apocalypse à même eu droit à sa propre date. Cette nuit là le ciel était devenu rouge sang, et les nuages d’un noir des plus terrifiants, la lune semblait sourire d’un rictus maléfique, les arbres se pétrifier de terreur laissant place à des branches et des troncs abominables ressemblant à des gargouilles. C’est alors que le ciel se fissura et se brisa faisant apparaître un brouillard cachant montagne de pouvoir chaotique, Sylva, le premier Oméga, le golem de la brume. Sa simple présence a suffit à souffler la moitié de la ville. La bataille qui s’ensuivit ne laissa peut de place pour d’éventuels survivants, de toute façon personne n’aurait supporté la vue de ce massacre qui se déroulait à ce moment. Les Falnasts étaient impuissants et la seule chose qui puisse faire était de regarder leurs morts, … et leurs extinction. »

Les Omégas continuaient leurs ravages sur les autres nations d’Alméa, notre monde, les guerres continuèrent et les gagnants étaient toujours les mêmes. Leurs apparitions soudaines et leurs tailles impressionnantes suffisaient, la plupart du temps, à dévaster des régions entières. Heureusement leurs déplacements étaient lents et surtout imprécis, changeant souvent de direction on n’a jamais sue quels étaient leurs objectifs, si ils en avaient. Ils semblaient chercher quelque chose, mais c’est ces recherches qui créaient toutes ces ruines à travers Alméa. Les populations informées de l’arriver des « Créatures » évacuaient à la hâte leurs villes et leurs villages pour aller se réfugier dans des forteresses et autres citadelles, qui d’habitude offraient un abri presque imprenable pour tous envahisseurs humains, mais là la force des bêtes les fessaient s’écrouler sur les habitants qui mourraient par centaines. Cette guerre interminable porta le nom de « l’Elimination de la vie ».

Puis à l’an 100, les Omégas s’arrêtèrent et s’endormirent (peut être avaient-ils trouver se qu’ils cherchaient), depuis ils restent là sans bouger, sans respirer et peut-être même sans vie. Nul ne su pourquoi leurs ravages prirent fin, mais personne n’osa les approcher pour trouver une réponse. Mais leur repos ne fut pas fêté car dans leurs sillages ils laissèrent le « Poison de l’Existence », un filtre avec des pouvoirs extrêmement dangereux qui se nourrit de la vie et qui laisse une marque pour l’éternité sur le corps de ses victimes, une mutation.

Les malheureux animaux qui tombèrent dedans se transformaient en d’hideuses choses que l’on pouvait qualifier de Monstre et les humains n’échappaient pas à la règle. Ces créatures furent appeler « Êtres Corrompus ». Ils sont violents, sanguinaires et généralement plus forts qu’un humain normal, s’est alors qu’Alméa deviens un monde constamment dangereux et même les soldats eurent du mal à les combattrent.

Des recherches ont été laissées sur ce poisson, et les savants découvrir que le liquide était en faite le sang des Omégas, se qui ne surprirent personnes tout compte fait. Une campagne d’éradication des Omégas fut approuvée en 462, l’armée détruisit donc Méras, la sentinelle, qui semblait garder l’Arbre du monde. Mais, alors que des puissants explosifs furent placés sur le gardien statufier, une fissure s’ouvrit sur la bête et une rivière de poisson submergea les soldats et les corrompus, l’Arbre absorba le sang et assécha le torrent de liquide venimeux. Mais l’armée avait déjà été gravement atteinte et tous succombèrent à la folie et l’Arbre mourut quelques années plus tard, se qui deviens la plus grande catastrophe écologique du continent d’Alkaros.
Ainsi naquit « l’Ordre Corrompu », dont le seul but est de dominer les autres races dont ils ne font plus partis, avec à leurs têtes le Seigneur Chaotique et ses cinq généraux. Usant de leurs pouvoirs nouvellement gagner pour conquérir, ils multiplièrent les massacres, déjà nombreux à cause des montres, et dominaient petit à petit le monde.

Pour arrêter tout ça d’autres recherches plus pousser on révéler qu’une fois le sang traiter avec différents produits, la corruption mental était cassis nul mais les mutation restaient. Le projet B.X. naquit en 867, qui permit de créer une nouvelle sorte de soldat, des soldats dotés de mystérieux pouvoir. Les « Purificateurs » étaient nées. C’est une organisation libre et totalement neutre qui n’est sous la domination d’aucun état, avec pour chef le seigneur Léo Dark. Elle est constituée de 9 équipes commandées par des capitaines aidés de leurs sergents.

Notre histoire nous mènera en 2053, sur les traces d’un de ces Purificateurs, le jeune Xéon, le capitaine de l’équipe Oméga des Purificateurs. Il a pour surnom « La lame fantôme » et se nom lui convient parfaitement…

Chapitre 1 :
La lame fantôme et la fille ombre

Mindnas est une ville portuaire au nord de l’île gelée d’Irrissias, qui se situe au centre de la mer Zéro, elle est connue pour son hiver éternel, ses coupes gorges, ses alcooliques mais surtout pour son Oméga statufié, à quelques kilomètres des côtes, depuis le premier siècle après Oméga. Rares sont les villes habitées si prés de ces créatures car, ayant peur de leur réveil et du poison, les populations désertaient les zones dites « Souiller ».
L’Oméga de Mindnas porte le nom de Kinés, le ver blizzard. Il ressemble à un ver dont l’extrémité est hérissée de dents longues comme le bras d’un homme et aussi tranchantes qu’une guillotine, de longues tentacules entourent ce trou qui lui sert de bouche et son œil unique est placé sur le bout de sa langue. Du haut de ses 50 mètres il domine la mer d’où il exerce son pouvoir sur les icebergs, tel un monarque commande ses esclaves, car c’est sa présence qui a baissé la température environnante de l’île et qui a donné le nom à cette mer.
Mindnas n’à jamais pu être abandonné pour des raisons purement égoïste. Car le Duc de l’époque de l’Elimination, Shiros II, alors la mort frôlait ses portes, trouva dans son esprit tordu un excès de confiance et décida d’affronter la bête avec ses gardes personnels. Il interdisait aux civils de quitter la ville et promit qu’il se débarrasserait de Kinés, la panique envahissait les rues et il ne restait plus que les prières pour soulager la terreur qui se lisait sur le visage des habitants. Le monarque eu de la chance que ce fut le dernier jour de la « Cassure du Destin », et donc Kinés s’arrêta à plusieurs lieux du port. Les insulaires prirent çà pour symbole de la puissance du Duc et honorèrent ce jour comme une fête annuaire. Ils firent aussi la promesse stupide de toujours servir la famille du dirigeant, même si leurs morts étaient proches, et cette baliverne est encore présente dans le cœur des voleurs, des escrocs et des saoulard qui vivent dans les quartiers malfamés de ce taudis insulaire.

Au centre de la ville, au milieu des bâtiments délabrés, se trouvait le bar « L’armada ». C’était une taverne construite avec l’épave retournée d’un ancien modèle de navire de guerre et, comme la plupart des édifices de Mindnas, le mobilier du bar aussi était des parties de bateaux recyclés. Le vaisseau avait dû subir quelques tempêtes, car il y avait des trous mal réparés avec des planches vermoulues dans ce qui servait avant de coque et que de nombreux symboles religieux, chez les marins, étaient gravés à la base du mât, synonyme aux prières pour épargnés leurs vies en temps d’orage. Ce jour là, il y avait une dizaine de personnes au pub, un groupe de marins, une paire de joueurs invétérés et un jeune Calnor, de plus ou moins une vingtaine d’années.
Les Calnors sont une race similaire aux humains sur le plan physique, mais ils ont tous les cheveux d’une variante entre blanc et bleu glacial, des traits de visage fins, presque efféminés et un teint très pale, on les appelle souvent les « Êtres spectrales ». Ils n’ont pas de pays précis, vivant parmi les Hommes et sont souvent haut placé dans la hiérarchie grâce à leurs dons de meneurs. On dit même qu’une ville possédant un Calnor comme dirigeant est une ville prospère, se qui énerve les autres dirigeants humains.
Le jeune Calnor du bar semblait perdu dans ses pensées, il regardait par le hublot, qui servait de fenêtre, vers l’ouest. Son regard était remplit d’inquiétude. « Elle en met du temps, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé» pensait-il. Il secouait la tête pour chasser ces pensées, et portait son verre de Famone, un alcool peu fort mais au goût très fruité, à ses lèvres. Le jeune homme était habillé tout en noir se qui faisait ressortir ses cheveux glacés, seul la doublure intérieure de sa cape était rouge sang. Ses cheveux ivoire tombaient sur ses épaules, ce qui empêchait les autres clients de voir son visage à la fois doux et sincère, ses yeux dorés faisaient abstraction à son teint froid.

Le groupe de marins riait et se moquait du Calnor seul au fond de la taverne.
« - Vous z’avez vus c’t’avorton de Calnor là bas, dit un marin qui avait l’air d’une brute dépourvue d’intelligence. J’suis sur qu’il est blindé d’fric.
- Il faudrait lui demander, répondit un autre qui n’avait que des cicatrices sur le visage et un œil de verre, se qui le rendait sournois. J’ai entendu dire que les types comme eux on toujours des tonnes d’or cacher dans leurs manches.
- Vous ne vous demander pas ce qu’il fait ici plutôt ? Demanda le plus intelligent du groupe. Un Calnor, seul, au milieu d’une ville de brigands, vous ne trouver çà pas louche vous ? Les Calnors sont des aristocrates, jamais ils ne viendraient dans un tel endroit sans escorte armée…
- Alors, ils sont où ses gardes qu’on s’amuse un peu ? Coupa la brute. C’est pas un faiblard com‘toi qui va m’empêcher d’m’amuser.
- Faites comme vous voulez, mais je vous aurai prévenu, répondit le futé de la bande. »
Alors la brute et le sournois se levèrent de leurs tabourets et se dirigèrent vers l’être nocturne, qui ne semblait pas les remarquer.
Le premier ressemblait un colosse d’environ 2 mètres avec le crâne rasé et une barbe de trois jours, sa démarche lui donnait l’allure de la bête dominante d’une meute de primitifs. Le truand était plus petit qu’un homme adulte moyen, donc à côté de son camarade il était vraiment minuscule, ou cela qui faisait croire que la brute était encore plus grande. Le petit était courbé et son visage recouvert par des cicatrices toutes faites au couteau, démontrait avec dégoût que les rues de cette ville étaient pleines de crapules et autres voleurs de bourses plutôt violents. Les autres marins ne les suivirent pas mais observaient la scène avec amusement, sauf le futé du groupe qui s’inquiétait plus qu’autre chose.
Une fois les deux matelots arrivés à la table du Calnor, le petit truand s’exclama :
« - On m’a dit que les types comme toi avait toujours plein de fric. Que dirais tu de nous en donner un peu… ?
- Un peu ? Tu te fout de moi j’espère, demanda le géant. Il va tout nous filer plutôt.
- Dites, savez vous qui je suis ? Demanda à son tour le Calnor qui n’avait pas détourné le regard du hublot. Parce que sinon vous êtes vraiment plus stupides que vous en avez l’air.
- Quoi ? Répondit la brute. J’vais t’casser l’tête, avorton.
- Je croie que tu es mal placé pour nous faire des menaces, dit le sournois. Mais si tu nous offre gentiment ton argent, alors on ne te tuera pas…je crois.
- Vous êtes si ignares que vous me faites pitié, répondit le Calnor qui les regardait enfin.
- Tu ne me laisses pas le choix alors, s’écria le petit. Vas y Kismoute, amuses toi.
- Ok, répondit le colosse. J’vais t’massacrer. »
Le grand marin se jeta sur le Calnor, mais avant qu’il ne puisse le toucher, une épée argentée, avec des runes écrites en noir, virevoltait devant la tête de celui-ci, ce qui le fit reculer. La lame planait dans les airs comme si elle était retenue par une force invisible, elle semblait être commandée par les gestes du Calnor. Le silence se fût dans le bar, tous les clients étaient surpris et paniqués à la vue de cette épée volante, mais aucun ne bougeait. Après quelques instants, le truand bégaya :
« - Qu’es ce que...qui es tu ?
- Moi, je suis Xéon, capitaine de l’équipe Oméga des Purificateur, répondit le Calnor. Mais on m’appelle aussi « La lame fantôme ».
- Quoi… ? Dit paniquer le petit. Tu es celui qui a détruit la forteresse de Karma seul, alors qu’une armée de milles hommes n’avaient rien pu faire ?
- M’en fout d’qui il est, répondit le géant. J’veux l’buter. »
Alors le colosse se précipita sur Xéon, à main nue, il leva le poing et le lança en direction du visage du capitaine Calnor. Mais son poing fut arrêté net par une deuxième épée qui venait d’apparaître en déchirant l’air, puis la première épée voltigea et entailla la poitrine du géant. La brute s’écroula de douleur, la plaie était large mais il n’en mourra pas. Dans les cris de peine du marin et l’abondance de sang qui coulait, on entendit le marin intelligent dire :
« - Vous voyez, je vous l’avait dit de vous méfier des mecs seuls. Bon, maintenant qu’il ne reste plus que toi, Schalk, j’espère que tu ne feras pas de bêtise. Excusez les, cher Seigneur Xéon, dit il le regardant. Veuillez acceptez mes excuses les plus solennelles.
- J’accepte tes excuses, répondit le capitaine des Purificateur. Mais tache de surveiller tes camarades à l’avenir, surtout le grand par terre….
- Mensonges, cria affolé la canaille du nom de Schalk. Il va nous tuer tu verras, Coldfire, ce mec est un monstre, il nous tuera tous….
- Mais arrête de dire de pareille ineptie, coupa Coldfire. Cet homme est un Purificateur, il ne peut pas être un monstre.
- Bien sur que si, répondit Schalk agité. Il y a du sang corrompu dans ses veines, il prend du plaisir à tuer comme tous les êtres Corrompus…
- Je crois que je me suis trompé, ajouta Xéon. Le pire des deux c’est lui… »

La porte s’ouvrit brusquement, le vent glacial s’engouffra dans la pièce, et une fille entra. Elle ne devait avoir que 14 ou 15 ans, il était étonnant de voir une si jeune demoiselle en ces lieux, mais le plus étrange chez elle était ses yeux. En effet, ses pupilles étaient violettes avec des rayures jaunes qui partaient du centre de l’œil, jusqu’à son extrémité. Ses cheveux étaient noirs et courts, et elle portait un énorme manteau bleu marine qui recouvrait toute les parties de son corps, sauf la tête bien sur. Elle grelotta quelques secondes, ne se rendant pas compte que tout le monde l’observait, car elle arrivait au mauvais moment. Elle regarda autour d’elle, puis arrêta son regard au niveau de Xéon, et ce dirigea vers lui. Une fois arrivée à 3 mètres de lui, et dit timidement :
« - Ah….Vous voila enfin capitaine, j’espère ne pas vous avoir fait attendre ?
- Ne t’en fais pas, Lilybell, répondit le Calnor. Je ne me suis pas trop ennuyé pendant ton absence, ajouta t’il en montrant le géant Kismoute avec une de ses deux lames. »
Sur ces mots, Schalk se précipita sur la jeune fille, et la pris par le cou, ce qui surpris Lilybell et Coldfire, mais très peu. Xéon. Schalk sortit une dague de sa veste et cria :
« - Si jamais le Calnor s’approche de moi, je butte la gamine. Alors ne fais pas de…
- Très mauvais otage, coupa le capitaine Xéon. Un otage est valable que quand on peut le garder.
- Qu’es ce que tu raconte, toi….. ? Questionna le preneur d’otage. »
En effet, à la seconde où Schalk prononça ces mots la fille avait disparu. Lilybell avait le pouvoir de se déplacer dans l’ombre et donc de devenir intouchable pendant qu’elle utilisait son pouvoir. Une fois échappée des mais de son ravisseur, elle sortit son coutelas en argent de son manteau et le planta dans la main de celui-ci. Schalk lâcha sa dague, hurla de douleur et s’écroula par terre, souffrant du poison paralysant dont l’arme de Lilybell était imbibée.
« - Bien, maintenant tu sais qu’il ne faut jamais menacer un Purificateur, expliqua Xéon. Bon, je dois partir, j’ai d’autres affaires en cours. Viens Lilybell, on s’en va.
- A vos ordres, capitaine, répondit la fille.
- J’espère que tout ceci ne gênera pas votre séjour en ville ? Demanda Coldfire.
- Ne t’en fais pas, répondit Xéon. J’ai l’habitude de se genre de situation. »
Une fois les deux Purificateurs sortis, Coldfire s’approcha de ses amis blessés et leur demanda à voix base :
« - Ca va ? Une fois de retour au bateau, Justin vous soignera. Il faut que vous soyez au maximum de vos capacités. Il faut faire vite, si les Purificateurs sont là alors on risque de louper notre plan. Car, rappelez vous notre objectif…L’élimination du Baron. »

Dehors, à la porte du bar, deux silhouettes attendaient le capitaine Xéon. La première était une fille de 13 ans environ, qui portait un bonnet vert qui lui recouvrait le front, mais laissait échapper une partie de ses cheveux blonds et bouclés. Elle faisait environ la même taille que Lilybell. La seconde silhouette était un jeune homme, il était un peu plus grand que Xéon. Il avait des cheveux châtain et des yeux orange, qui brillaient dans la nuit. L’homme s’approcha de Xéon et Lilybell et dit :
« - Vous en avez mis du temps, je commençais à m’ennuyer.
- Nous avons rencontrez quelque petit problème, répondit Xéon. Mais rien de grave…
- Dites, pourquoi je dois porter cette horreur ? Coupa la fille en montrant son bonnet.
- Parce que tu es une Celest, Mélodia. Répondit Xéon.
- Je ne vois pas le rapport, demanda Mélodia.
- Si jamais quelqu’un voyait ta corne, répondit une nouvelle fois Xéon. Alors tout le monde voudra te la couper et la revendre, surtout dans cette ville…Mais il n’y a pas Nadia, Jonas et Stunio.
- Non, répondit le jeune homme. Nadia, la sœur des fleurs, ne supporte pas se climat hivernal, donc elle est restée sur le bateau et Stunio est resté à ses côtés pour la soigner. Et pour Jonas….Il doit sûrement fabriquer des bombes dans la calle du navire.
- Donc il y a que le capitaine Xéon, le sergent Lilybell, Mélodia et Arnald pour mener à bien cette mission, s'exclama Lilybell.
- Très bien, donc, direction les quartier Ouest, dit Xéon. »

Après deux heures de marche le groupe arriva devant les portes des quartiers Ouest. La zone était en ruine, les bâtiments ne tenaient plus debout, les portes n’étaient que de pauvres palissades ornées de pics, pour éloigner les êtres corrompus. Pendant qu’ils traversaient les décombres des maisons, ils décidèrent de faire un briefing de leur objectif.
« - Notre mission est de découvrir ce qui c’est passé ici, dit le Calnor.
- J’espère qu’il y aurait des êtres corrompus, exclama Arnald. Que je puisse les étriper….
- Calme toi, on n’est pas là pour combattre, coupa le capitaine. Seulement si la situation est critique.
- Pourquoi devons nous enquêter sur cette affaire ? Demanda Mélodia.
- Parce que dans ces quartiers ce trouvait le poste de commandement de la Marine charger de protéger Mindnas et Kinés, le hasard fait bien les choses vous ne trouver pas. Ironisa Xéon. »
Tout à coup, un hurlement bestial retenti à travers les ruines, il s’agissait d’un monstre corrompu, qui ne tarda pas à être rejoint par ses congénères. Les ruines se remplissaient de créatures qui furent peut-être humaines avant, elles ressemblaient à des humains mais elles se déplaçaient à quatre pattes. Leurs visages étaient tous identiques, leurs dents étaient devenus des crocs, leurs yeux étaient devenus immenses et injectés de sang, et leurs cheveux tombaient les laissant chauves. Dans leurs comportements on pouvait voir qu’ils étaient agressifs, c’étaient des êtres corrompus dans leur stade final d’intégration à la folie, on ne pouvait rien faire pour les sauver, à part les délivrer de leurs souffrances.
« - Est-ce une situation critique là ? Demanda ironiquement Arnald.
- Oui, lui répondit Xéon. Amuses-toi bien. »
Alors Arnald se jeta dans la meute, une lame était sortie de son bras. Xéon, Lilybell et Mélodia se préparaient pour le combat qui va suivre.